REDSHIFT N ° 0.10, STORMY WEATHER © LABOFACTORY: Jean-Marc Chomaz, Laurent Karst.
Pour cette installation présentée à Amsterdam dans la galerie d’Amstelpark, des ventilateurs, vestiges de notre civilisation mécanique, deviennent sphères armillaires pour réinventer l’univers et soufflent de leur vent solaire les fantômes du vivant où des illusions anthropiques.
Redshift fait partie d’une série d’installations de réalité augmentée purement analogique. Par un procédé optique, sans aucun recourt à un artéfact numérique, elle permet aux spectateurs de se déplacer dans un espace où les ombres portées s'abstraient des surfaces sur lesquelles elles se forment et apparaissent comme des fantômes tridimensionnels. Comme si un repliement de l'univers avait mélangé les objets et leur empreinte négative. Ces formes planes en suspend se déplacent avec la source lumineuse. Par un retournement du temps, de rayons lumineux parcourus en sens inverse, le procédé nous fait voir la scène du point de vue de la lumière. L'absence devient énergie noire rendue tangible par le décalage vers le rouge qu'elle provoque.
For this installation presented in Amsterdam at the Amstelpark gallery, fans, remnants of our mechanical civilisation, become armillary spheres used to reinvent the universe and blow away the ghosts of life and human illusions out of their solar wind.
Redshift is part of a series of purely analog augmented reality installations. By an optical process, without any digital artefacts, it allows spectators to move into a space where water drop shadows are abstracted from the surfaces on which they are formed and appear as three-dimensional ghosts. As if a collapse of the universe had mixed the objects and their negative imprint. These suspended flat shapes move with the light source. By reversing time (flipping light rays in their opposite direction), the process allows us to perceive the scene from the point of view of light. The absence becomes black energy materialised by a shift to red colours.