FLUXUS © LABOFACTORY: Jean-Marc Chomaz, Laurent Karst, François Eudes Chamfrault, avec la participation de Gaétan LERISSON et l’assistance d’Antoine Garcia.
Trois écrans de verre de 4 m de longueur, 80 cm de hauteur et 15 cm de profondeur sont enchâssés dans des cadres en acier noir. Ils sont disposés parallèlement dans l’espace à hauteur d’observation, sur deux pieds en aluminium. Au centre de l’écran, deux lignes horizontales immatérielles se dessinent et décrivent un plan immobile. Petit à petit, ce plan se déforme, se déploie, s’anime pour laisser place à des ondulations qui s’enchaînent, s’entrelacent et se propagent sur toute la longueur de l’écran, avec des vitesses, des fréquences et des amplitudes variables. La géométrie des formes atteint une forme d’épure, un mouvement ondulatoire fluide et contrôlé. Des faisceaux de lumières inondent l’espace, accompagnent les sommets de ces ondulations et suivent le mouvement des vagues. Des faisceaux se déplacent en même temps, ralentissent, accélèrent. Des sons cristallins se font entendre, en synchronisation avec les mouvements et la lumière. Une véritable chorégraphie visuelle et auditive, se déploie en une succession de flux ondulatoires, sonores et lumineux en parfaite synchronisation et en perpétuelle transformation.
Fluxus recrée une épure de vague, réduite à sa plus simple expression, un plan minimal et abstrait, une surface transparente, immatérielle en mouvement, avec une infinité de variations et de compositions. Une simple ligne d’eau ondule et se déploie selon des formes, des courbes et des mouvements séquencés et harmonieux et installe un paysage aléatoire en mouvement. Un paysage abstrait, impalpable, extrêmement fluide et changeant, propice au déploiement des sens et à la méditation.
Three 4m long, 80cm high and 15cm deep glass screens are set in black steel frames. They are aligned in space at observation height, on two aluminium legs. In the centre of the screen, two horizontal immaterial lines are drawn and describe a still plane. Gradually, this plane deforms, deploys, animates to release a series of undulations which follow one another, intertwine and propagate over the entire length of the screen, at variable speeds, frequencies and amplitudes. The general geometry reaches a purity shape, a fluid and controlled wave movement. Beams of light flood the space, following the peaks of these undulations and the wave movements. Beams move simultaneously, slow down, accelerate. Crystalline sounds emerge in harmony with movement and light. A true visual and auditory choreography unfolds in a succession of waves, sounds and light flows perfectly synchronised and in perpetual transformation.
Fluxus recreates a wave outline, reduced to its simplest expression, a minimal and abstract plane, a transparent, immaterial surface in movement, with an infinity of variations and compositions. A simple water line undulates and unfolds in sequenced and harmonious shapes, curves and movements, creating a random moving landscape. An abstract, impalpable, extremely fluid and changing landscape, ideal for the development of senses and meditation.